Lux

Mais je n'ai aucune envie de voir des gens complétement fou! Ho... mais il n'y a rien à fair. Tous le monde est fou ici... Vous aurez peut etre remarqué...que je n'ai pas... toujours... toute ma tete! Hahahahaha

Mercredi 30 avril 2014 à 6:12

La nuit est sombre. Ma vision se déforme. Les choses ne sont pas se qu'elles paraissent.
Les ombres dansent de façon sauvage et désordonné autour de moi.
Je crois apercevoir d'immenses oiseaux noirs qui me regardent depuis les coins de la pièce.
Leur regard est sinistre.
Leur bec, pourvu de dents aiguisées, me fait peur.
Je veux regarder, mais lorsque je tourne la tête, ils se figent dans l'ombre,
et je ne vois que tâches sombres aux murs.
Puis il à y Grillen.
Grillen,
ma douce Grillen...
Qui m'effraie.
Elle se dresse sur ses pattes arrières, comme un homme. Elle baisse la tête, et lève ses petits yeux vert, vers moi. Mais son regard est horrible, sa gueule s'allonge et, dressée sur deux pattes, elle se met à courir sur moi. Je suis tétanisée. Je voudrais hurler, mais cette bête immonde qui viens droit sur moi, est mon petit chat...
Je la repousse finalement d'un cris. Elle s'effraie et s'enfuie.
Les oiseaux se moquent. Ils coulent, maintenant, le long des murs. Ils se liquéfient, et de longues traînées noires dégoulinent jusqu'au sol.
Je veux que ça s'arrête! J'ai refusé de prendre les calmants du docteur pour éviter de voir ces choses! De simple calmants, pour mieux dormir.
Mais je crois que c'est les médicaments qui me font ça.

Mardi 8 avril 2014 à 1:10

Parfois j'ai envi de disparaitre.
De prendre n'importe quel route, n'importe quel train.
De partir au loin, prendre une nouvelle identitée, et renaitre.

Couper les liens qui m'enchainent à ma vie, et ne jamais me retourner.
Recommencer à zero, depuis le point d'origine.

Juste envi, parfois, de fuir, me cacher, m'oublier.
Ou justement non. Cesser de me cacher, fuir pour pouvoir enfin vivre...
Me retrouver.

Une sorte de suicide vivant, qui me donnerait une deuxieme chance.
La possibilitée de choisir...

Combien d'entre eux ne sont jamais rentré du travail?
Combien sont ils à avoir suivi ce reve?
A avoir fait souffrir pere, mere, et enfants pour ce caprice egoiste?
Le caprice de refuser d'etre malheureux toute une vie...

Et puis je reprime cette envie.
Je l'enfouie si fort au fond de moi, que j'en ai mal à la vie.
Mes arteres se contractent et me blessent.
Le sang de mes veines me brule comme des flammes noires; des flammes de desespoire qui couleraient dans chaque vaisseau, qui s'introduiraient dans chaqu'un de mes organes, qui noirciraient chaqu'une de mes cellules jusqu'à atteindre mon âme et à souiller mon esprit.

Ont ils le droit de me garder captive?
Ont ils le droit de me faire mourir davantage chaque nuit?
Ce serait égoïste de me volatiliser.
Mais n'est ce pas égoïste que de me garder prissoniere?

Les coquelicots sont indomptable.
Une fois cueuillis, ils se meurent.
Se sont des etres qui ont besoin de libertée.
Pourtant les humains s'obstinent à les capturer, et à les regarder perrir.

Je suis une erreur de la nature; laissez moi me sauver!
Laissez moi partir...
Je prefere ne vivre plus qu'un seul jour sous une aurore boreale,
entourée d'arbres peuplés de koalas,
ou à parcourir les fonds marins,
plutot que des années à me demander chaque matin, pourquoi ceux qui m'aiment ne peuvent pas comprendrent que je ne veux pas leur appartenir.

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