Lux

Mais je n'ai aucune envie de voir des gens complétement fou! Ho... mais il n'y a rien à fair. Tous le monde est fou ici... Vous aurez peut etre remarqué...que je n'ai pas... toujours... toute ma tete! Hahahahaha

Mardi 28 avril 2015 à 21:18

Il y a eu une période de répit. Un court instant durant lequel je ne me souvenais plus des traits de ton visages. Où je ne me souvenais plus de l'odeur de ton sillage. Où tes coups ne me faisaient plus mal. Où tes maux de m'atteignaient plus. Un moment où tu n'étais plus là. Et puis tu es revenue... J'ai tant souhaitée que tu disparaisses à jamais. Mais tu es le mal qui fait de moi ce que je suis. La douleur qui me sert de muse. Celle qui ouvre les portes des mots que je pose. Des notes que je joue. Tu révèles la noirceur de mon âme, et me libères de mes chaines. Je ne veux plus vivre avec toi, mais je ne sais pas vivre sans toi. Tu n'es revenue que dans le but de m'anéantir... Cette fois je suis prête à te combattre à la loyale. Cette fois pas de fuite, pas de forfait. Je me battrais contre toi en combat singulier. Et si je perds, tu pourras m'emporter avec toi dans les méandres du tourment éternel.

Mardi 7 avril 2015 à 9:01

Cette nuit j'ai quasiment pas dormis... J'ai la sensation que tout m'oppresse. Que les murs se rapprochent, essayant de m'étouffer. Je voudrais fuir, mais je sais qu'ils ne me laisseront pas faire. Eux. Ces gens qui surveillent le moindre de mes mouvements. Qui sont ils? Je ne sais pas. Ils observent, c'est tout. Ils surveillent que tout se déroule bien. Ils écoutent mes pensées. Je dois à tout prix arrêter de penser. J'ai de la fièvre depuis... combien de jours maintenant? Je ne sais plus. J'ai perdu la notion du temps. Ma tête tourne et tout est très sombre. Les objets se déforment autour de moi, et je crois apercevoir brièvement d'immense oiseaux lugubres qui coulent le long des murs de ma chambre. Leurs sombres plumes glissent au sol laissant de longues trainées et de petites flaque de goudron sur le parquet qui finissent par s'assembler et par former une grande tache noire dans laquelle j'ai peur de me noyer. Je vais dans ma sale de bain pour me rafraichir le visage, mais j'ai un malaise. Je perds conscience et m'écroule au sol. Encore... Il faudrait vraiment que j'aille chez le médecin, mais je crois que les médicaments qu'il m'a donné n'y sont pas pour rien. Est ce que je peux vraiment lui faire confiance?... En retrouvant mes esprits, j'ai une forte crise de vomissement. Je n'ai rien mangé depuis deux jours, alors mon estomac s'efforce de rejeter un mélange d'alcool et de salive. Je fini par me redresser, et je me retrouve face à mon miroir. Qui est cette personne qui se reflète dedans? Ce n'est pas moi. Je n'arrive plus à me souvenir de moi... mais... ça...ce n'est pas moi. Je suis entrain de rentrer à nouveau dans une période qui va s'avérer très longue et désagréable. Je ne suis qu'au tout début d'une nouvelle crise, mais je la sens arriver, et je n'ai aucun moyen de l'arrêter.

Lundi 8 septembre 2014 à 20:16

- Septembre -

La vie a changé.
Jusqu'ici passive, elle s'est réveillée me faisant découvrir,
un trésor que je ne soupçonnais pas. 
 
Désormais, elle est comme un jeune chien fou,
qui cavale à tout vas sans raisons apparentes.
Elle court à droite, elle court à gauche, se déploie, bondit,
puis revient en place une seconde, avant de repartir de plus belle.
Elle s'exprime.

Je la vois s'affoler tout autour de moi, gambadant à travers marais et bois.
Si pleine de vie, si gaie, si insouciante, et je me demande:
Où était elle toutes ces années?
Pas si loin, et pourtant, j'ai du mal à la reconnaitre.

Je la suis du regard, surprise et émerveillée par cette nouvelle amie.
Elle est si chaleureuse et pleine d'énergie, que je ne peux m'empêcher de sourire. 

Maintenant, elle est vivante. 

Mardi 6 mai 2014 à 3:00

Je crois que je deviens folle...
J'arrive plus à dormir.
Je pense que tout est faux.
Ma vie - mes pensées - mes désirs - l'environnement qui m'entour - les gens - vous...
Même la musique et les couleurs.
Tout est inventé par mon cerveau.
Mon esprit créé l'illusion d'un monde complet,
mais en vérité j'évolue dans le néant.
Un monde inventé de toute pièce par ma tête.
Je suis ma propre victime.

Quelque chose ne vas pas...
Cette musique...
C'est cette musique, qui percute mes tympans.
Elle ne peut pas exister...
Des sons étrangement accumulés. 
Aucune structure.
Juste des sons... Qui frappent.
Ils prennent possession de moi.
De mon esprit fragile. 
Ils me font douter.
Je crois que c'est moi qui les invente.
Mais comment savoir?
Et si j'inventai le reste aussi... 
Je perd pied.
J'en peut plus...
Je veux que ça s'arrête.

 

Lundi 5 mai 2014 à 4:00

Je suis devant le miroir.
Encore...

Depuis combien de temps cette fois?
 Je ne sais pas 
Longtemps
- J'attend -

Je sais que ça va se produire. Je le sent.
Est ce que c'est possible? Probablement...
Je serais sans doute le premier spécimen à mourir de cette façon.
Le patient zéro d'une nouvelle épidémie.
Ou la créature d'une nouvelle légende.
Mais je sais que ça va arriver...
Après tout, pourquoi pas?

Est ce qu'un corps peut se liquéfier?
Ca parait absurde...
Je me demande se que pensaient les gens de la combustion spontanée
avant que ça n'arrive pour la première fois...

Je scrute mon épaule.
Je m'attend à ce que la chaire se dissolve au niveau de l'articulation.
Comme si mon bras,
étant devenu trop lourd, déchirait la peau, les muscles, les tendons...
Et tombait au sol.

Je suis devant le miroir.
Toujours...
Depuis combien de temps maintenant?
Je ne sais pas.
Longtemps
- J'attend -

Dimanche 4 mai 2014 à 22:21

Le concordance exacte de mes pensées avec les évènements me fais penser que quelque chose cloche.
Je crois qu'ils me surveillent.

Qu'ils dirigent les évènements.
Je sais que quelque chose est factice ici, mais je ne sais pas ou est la limite.
Est ce qu'ils dirigent mon environnement en fonctions de mes pensées,
ou mes pensées en fonction de l'environnement qu'ils ont décidé de créer?
Je sais qu'ils sont là.
J'ignore qui est complice.
Et je me méfie de tout le monde.
Je crois même que certain lisent dans mes pensées.
Je m'interdit donc de penser trop fort.
Ils le pourront de toute façon,
mais je résiste.
Chaque personne est suspecte.
Je me dis que peut être,
je suis réellement dans le coma,
 et qu'ils font des expériences sur moi.
J'ai encore un doute.
Mais ça expliquerai tellement de chose...

Pourquoi j'ai cette impression que les gens dans la rue me reconnaissent
alors que je ne les ai jamais vu...
Je sais que chaque phrase que j'écrit ici sera analysé de très prés...
Alors je ne dis pas tout.

Vendredi 2 mai 2014 à 9:00

Trois heure du matin
- Je me relève -
Je fume une cigarette.
Je n'arrive pas à dormir
- Je suis préoccupée-
Je regarde cette main,
apporter délicatement ma cigarette à cette bouche,
puis tapoter le filtre au dessus du cendrier.
Je regarde cette main,
mais ce n'est pas moi.
Je suis enfermée dans un corps, mais il ne m'appartient pas.
"Hé ho! Est ce que quelqu'un m'entend? Il y a erreur sur la livraison. Vous vous êtes trompé!"
- Silence -
Cinq heure du matin
- Je regarde cette main-
J'en aperçois chaque cellule; des milliards de pixels formants une image.
Si je souffle sur cette main, va-t elle se volatiliser?
- Je n'ose pas -
Et si elle tombait en cendre comme la cigarette qu'elle tient?
Que restera t il de moi si le corps qu'on m'a prêté se dispersait en particules microscopiques dans l'aire?
- J'ai peur -
Huit heure du matin
- Je reprend conscience -
Mon dieu, mais qu'est ce qui m'arrive...

Jeudi 1er mai 2014 à 10:39

Madison...
Ses grands yeux noirs dépourvu d'iris.
J'ai toujours eu peur d'elle. Cette façon qu'elle a de me fixer dans le noir, sans bouger pendant des heures, sans émettre un seul son.
Je la regarde; elle ne ronronne pas. Les chats ronronnent quand on les regarde. Pourquoi elle ne ronronne pas bordel?!
Est ce qu'elle à toujours été comme ça? Je ne me souviens pas.
Je crois que ce chat est possédé. Depuis quelque temps elle va se cacher dans le petit espace qu'il y à entre la cabine de douche et le mur. Pas très large, à peine de quoi laisser passer un chat...

Cet endroit me fait peur. Il y quelque chose qui vie à cet endroit.
Une créature est tapis dans l'ombre et me guette. Ses yeux sont verts turquoises, tout comme les gencives qu'il me laisse apercevoir lorsqu'il se pare d'un large sourire glauque.
Ses dents sont déformées, et pointues. Comme si des dizaines de stalactites et stalagmites s'étaient formés dans sa bouche au fil des siècles.
Il est cruel.
Ca se voit.
Jusqu'ici il se cachait derrière la douche, mais cette nuit, il est sorti...
Il était juste derrière moi.
Je ne pouvais pas le voir, mais je l'entendais respirer.
J'ai couru jusqu'à mon lit, et je me suis cachée sous mes draps.
"Calme toi Lux. Il ne faut pas qu'il t'entende pleurer. Il ne doit pas savoir qu'il te fait peur."
Oui, mais que veut il... Qui est il? Je suis terrorisée.
Son aspect est si repoussant. Mais je réfléchi, et je crois me souvenir d'une légende qui parle de lui...
Ca y est, je sais! Je n'ose pas prononcer son nom.
J'évite même de le penser trop fort; je crains qu'il ne puisse m'entendre le penser. Ne dites rien, mais je crois que le croquemitaine vie dans ma salle de bain.

Mercredi 30 avril 2014 à 6:12

La nuit est sombre. Ma vision se déforme. Les choses ne sont pas se qu'elles paraissent.
Les ombres dansent de façon sauvage et désordonné autour de moi.
Je crois apercevoir d'immenses oiseaux noirs qui me regardent depuis les coins de la pièce.
Leur regard est sinistre.
Leur bec, pourvu de dents aiguisées, me fait peur.
Je veux regarder, mais lorsque je tourne la tête, ils se figent dans l'ombre,
et je ne vois que tâches sombres aux murs.
Puis il à y Grillen.
Grillen,
ma douce Grillen...
Qui m'effraie.
Elle se dresse sur ses pattes arrières, comme un homme. Elle baisse la tête, et lève ses petits yeux vert, vers moi. Mais son regard est horrible, sa gueule s'allonge et, dressée sur deux pattes, elle se met à courir sur moi. Je suis tétanisée. Je voudrais hurler, mais cette bête immonde qui viens droit sur moi, est mon petit chat...
Je la repousse finalement d'un cris. Elle s'effraie et s'enfuie.
Les oiseaux se moquent. Ils coulent, maintenant, le long des murs. Ils se liquéfient, et de longues traînées noires dégoulinent jusqu'au sol.
Je veux que ça s'arrête! J'ai refusé de prendre les calmants du docteur pour éviter de voir ces choses! De simple calmants, pour mieux dormir.
Mais je crois que c'est les médicaments qui me font ça.

Mardi 8 avril 2014 à 1:10

Parfois j'ai envi de disparaitre.
De prendre n'importe quel route, n'importe quel train.
De partir au loin, prendre une nouvelle identitée, et renaitre.

Couper les liens qui m'enchainent à ma vie, et ne jamais me retourner.
Recommencer à zero, depuis le point d'origine.

Juste envi, parfois, de fuir, me cacher, m'oublier.
Ou justement non. Cesser de me cacher, fuir pour pouvoir enfin vivre...
Me retrouver.

Une sorte de suicide vivant, qui me donnerait une deuxieme chance.
La possibilitée de choisir...

Combien d'entre eux ne sont jamais rentré du travail?
Combien sont ils à avoir suivi ce reve?
A avoir fait souffrir pere, mere, et enfants pour ce caprice egoiste?
Le caprice de refuser d'etre malheureux toute une vie...

Et puis je reprime cette envie.
Je l'enfouie si fort au fond de moi, que j'en ai mal à la vie.
Mes arteres se contractent et me blessent.
Le sang de mes veines me brule comme des flammes noires; des flammes de desespoire qui couleraient dans chaque vaisseau, qui s'introduiraient dans chaqu'un de mes organes, qui noirciraient chaqu'une de mes cellules jusqu'à atteindre mon âme et à souiller mon esprit.

Ont ils le droit de me garder captive?
Ont ils le droit de me faire mourir davantage chaque nuit?
Ce serait égoïste de me volatiliser.
Mais n'est ce pas égoïste que de me garder prissoniere?

Les coquelicots sont indomptable.
Une fois cueuillis, ils se meurent.
Se sont des etres qui ont besoin de libertée.
Pourtant les humains s'obstinent à les capturer, et à les regarder perrir.

Je suis une erreur de la nature; laissez moi me sauver!
Laissez moi partir...
Je prefere ne vivre plus qu'un seul jour sous une aurore boreale,
entourée d'arbres peuplés de koalas,
ou à parcourir les fonds marins,
plutot que des années à me demander chaque matin, pourquoi ceux qui m'aiment ne peuvent pas comprendrent que je ne veux pas leur appartenir.

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